« Je me souviens du froid, qui avait l’odeur de la solitude et du désespoir. » Vingt-cinq ans après, Mingpo Cai n’a rien oublié des stigmates de son déracinement de Chine. Il a tout juste 20 ans lorsqu’il débarque à Orléans
en ne parlant pas un mot de français, si ce n’est cette phrase
griffonnée sur un bout de papier, puis apprise par cœur, qui lui avait
permis d’acheter un billet de train au guichet de la gare d’Austerlitz.
Difficile alors d’imaginer que le parcours qu’il commence sans diplôme,
sans argent et sans réseau fera de lui l’un des hommes les plus
influents des relations économiques franco-chinoises...
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